
Même si je vous parle, sur ce site, principalement de montres mécaniques, je n’ai rien contre le quartz et je n’hésite pas à tester et regarder certaines de ces créations lorsque j’en ai la possibilité.
C’est notamment le cas de l’essai que j’ai pu faire de la Nivada Grenchen Chronosport Mécaquartz 7701. Ce joli chrono au prix très accessible est vraiment une belle réussite, et il a donc tout pour plaire lorsque l’on souhaite s’acheter ce type de montre sans dépenser plusieurs milliers d’euros, comme souvent avec les chronographes mécaniques.
Présentation de la Nivada Chronosport Mécaquartz
Comme souvent chez Nivada, on doit ce modèle à Guillaume Laidet, qui relance une montre créée dans les années 70, avec pas moins d’une vingtaine de prototypes, mais qui ne fut jamais produite en série : la Chronosport. Il découvre cette pépite grâce à un collectionneur italien qui envoie une photo de cette montre via Instagram. On y découvre un magnifique cadran signé Jean Singer, l’un des plus grands cadraniers suisses de son époque.
En 2024, la maison Nivada Grenchen recrée donc cette montre, mais en la proposant en deux déclinaisons : l’une automatique, reprenant le design de l’original avec deux compteurs (mais à plus de 2 000 euros), et l’autre en version Méca-Quartz, que j’ai pu tester, qui dispose de 3 compteurs et est plus accessible. Elle est disponible en plusieurs versions de cadran, avec notamment un cadran noir texturé en sable et saumon.
Cette Nivada est disponible au tarif de 550 euros pour la version avec bracelet tropic et 770 euros pour la version avec bracelet acier. De mon côté, j’ai pu tester la montre dans sa version avec les compteurs saumon et le bracelet en acier. Aujourd’hui, seule la version sable est encore disponible.

Un design vintage très réussi
On découvre donc un chronographe au design vintage des années 1970, avec un beau cadran noir texturé qui fait ressortir les compteurs en rose saumon. Ce dernier affiche d’ailleurs la petite seconde à 6 heures, les 12 heures du chrono à 9 heures, les minutes du chrono à midi, et la seconde du chrono sur l’aiguille centrale. On note aussi la présence d’un petit guichet date blanc à 3 heures. Les index sont assez gros et imprimés avec du Super-Luminova blanc.
Au niveau du boîtier, il faut savoir qu’il a des dimensions très agréables : 38 mm de diamètre, pour une longueur de corne à corne de 44,3 mm, et une épaisseur de 10,8 mm sans la glace. Ce dernier est poli et brossé selon les faces de la montre, et il est aussi très confortable. La belle lunette noire en aluminium est unidirectionnelle.
Pour finir, la présentation de cette Nivada Chronosport Mécaquartz propose un bracelet acier 3 mailles avec boucle déployante, et un fond plein vissé qui assure une étanchéité de 200 mètres. Elle fait aussi un poids de 137 grammes, ce qui semble assez logique pour une montre avec un bracelet en acier.
Un mouvement hybride à l’intérieur
Dans cette montre, on retrouve un mouvement qui mélange harmonieusement la précision et la fiabilité du quartz à l’agréabilité du mécanique : le Mécaquartz. Il s’agit en fait d’un mouvement à quartz, sur lequel on rajoute un module mécanique pour faire fonctionner le chronographe. Cela permet donc d’avoir un chrono qui fonctionne comme s’il était mécanique, avec une seconde de chrono qui glisse et ne saute pas, et un retour instantané à zéro. Il s’agit plus précisément du calibre Seiko VK67, qui est assemblé au Japon et a une autonomie d’environ 3 ans.
Mon avis sur la Chronosport Mécaquartz de Nivada
Alors que penser de ce chronographe hybride, au design tout droit sorti des années 70 ? Après plusieurs semaines avec la montre, j’en ai un plutôt bon avis, et le voici.
Les points positifs
- Un très bon rapport qualité-prix avec une montre accessible à 770 euros avec son bracelet acier.
- Un design très sympa avec ses compteurs roses (ou sable aussi) et son noir texturé.
- Une taille parfaite, qui rend la montre agréable à porter pour presque tout le monde.
- Un mouvement à quartz, mais avec un petit côté mécanique, ce qui permet presque d’avoir le meilleur des deux mondes.
Les points négatifs
- La petite seconde saute toutes les secondes comme toute montre à quartz ; il aurait été plaisant que le Mécaquartz gère aussi la petite seconde et pas seulement le chronographe.
- Il est nécessaire de changer la pile tous les trois ans, comme il s’agit d’un mouvement à quartz.
- Le bracelet en acier n’est pas parfait, il peut coincer les poils et n’est pas toujours très pratique à régler.
Design | 4/5 |
Finition | 4/5 |
Mouvement | 3,5/5 |
Qualité-prix | 4/5 |
Total | 15,5/20 |
Conclusion
Alors, que penser de cette montre ? Même si elle a quelques petits points négatifs, globalement, c’est une montre très agréable à porter. Grâce à son mouvement à quartz, on n’a pas besoin de remonter la montre, mais on profite d’un chronographe mécanique. On a aussi moins peur d’abîmer la montre, les mouvements à quartz étant plus résistants aux chocs que les chronographes mécaniques. Autre point : son prix accessible et bien sûr le design de la montre, qui est vraiment très réussi !
Caractéristiques techniques
- Boîtier : 38 mm de diamètre en acier inoxydable avec une lunette en aluminium noir, avec une longueur de corne à corne de 44,3 mm, un entre-corne de 20 mm et une épaisseur sans la glace de 10,8 mm.
- Cadran : noir texturé et compteur saumon
- Poids : 137 g avec la version bracelet en acier (mesurer par Chronotempus)
- Etanchéité : 200 mètres (20 ATM)
- Mouvement : mouvement Méca-quartz Seiko VK67
- Fonctionnalité : heures, minutes, secondes, chronographe avec (compteurs 12 heures et 60 minutes) et date.
- Bracelet : bracelet intégré en acier
- Prix : de 770 euros (juin 2025), la version saumon n’est plus disponible