Pas le temps de tout lire ?
- L’horloge « La Quête du Temps » de Vacheron Constantin, présentée au Louvre, réinvente l’horlogerie avec son automate « L’Astronome » (144 gestes pour indiquer l’heure).
- Fruit de 7 ans de travail avec 15 métiers d’art, cette prouesse mélange technologie (23 complications) et poésie cosmique.
- L’exposition Mécaniques d’Art présente aussi d’autres pièces d’exception de l’Antiquité à l’époque Moderne.
Qui aurait cru qu’une montre ou une horloge puisse devenir une œuvre d’art capable de défier le temps lui-même ? C’est ce que nous prouve le Musée du Louvre avec son exposition Mécaniques d’Art, mais surtout Vacheron Constantin avec son horloge La Quête du Temps, réalisé pour l’occasion. Au programme, sept ans de travail, un automate qui danse en 144 mouvements, une alliance inédite entre horlogerie et poésie céleste.
Derrière ce bijou monumental se cache une quête audacieuse, où l’héritage du passé et l’ingéniosité du XXIᵉ siècle se mêlent pour réinventer l’émerveillement. Prêt à plonger dans l’histoire d’un chef-d’œuvre qui redéfinit l’art de capturer le temps ?
Vacheron Constantin au Louvre : mon coup de cœur pour une horloge hors du commun
Quand j’ai découvert La Quête du Temps, l’horloge monumentale imaginée par Vacheron Constantin, mon enthousiasme a tout de suite été au rendez-vous. Cette création, dévoilée pour le 270e anniversaire de la Maison suisse, est bien plus qu’un chef-d’œuvre horloger. Elle incarne une fusion audacieuse entre art mécanique, science astronomique et imagination poétique.
C’est au cœur du Musée du Louvre, dans l’aile Richelieu, que cette pièce d’exception est exposée du 17 septembre au 12 novembre 2025. Elle y tiendra le rôle de vedette de l’exposition Mécanique d’Art, entourée de dix autres merveilles horlogères allant de l’Antiquité au XVIIIe siècle. Un cadre prestigieux pour une création qui s’inscrit dans un partenariat d’envergure entre Vacheron Constantin et le Louvre, né en 2019 et renouvelé avec passion.
Derrière cette collaboration se cache une volonté partagée : préserver et célébrer le patrimoine artistique et mécanique, tout en repoussant les limites de la création contemporaine. Que vous soyez amateur d’horlogerie, d’art mécanique ou simplement curieux d’explorer l’ingéniosité humaine à capturer le temps, cette exposition promet une expérience inoubliable. Alors, prêt à plonger dans l’univers fascinant de cette création ?
« Mécanique d’Art » : un dialogue entre le passé et le présent au cœur du Louvre
Une exposition pour célébrer l’ingéniosité humaine
De l’Antiquité à nos jours, les arts mécaniques racontent une histoire passionnante de maîtrise du temps. L’exposition « Mécanique d’Art » (17 sept. – 12 nov. 2025) met à l’honneur ce patrimoine technique. Des fragments d’horloges à eau égyptiennes datant de 300 av. J.-C. aux automates du XVIIIe siècle, chaque pièce dévoile des prouesses horlogères exceptionnelles.
Retrouvez notamment :
- Des fragments d’horloges à eau égyptiennes.
- L’automate de paon cordouan du Xe siècle.
- La montre sphérique de Jacques de La Garde (1551), la plus ancienne signée en France.
- Horloge de table en forme de tour carrée provenant d’Allemagne de la fin du XVIe siècle.
- L’horloge de table surmontée d’une sphère armillaire de Pierre de Noytolon (XVIIe siècle).
- Montre de carrosse aux armes du Cardinal de Richelieu par François de Hecq (XVIIe siècle).
- Montre en forme de tête de mort ou Memento Mori de Jean Rousseau (XVIIe siècle).
- Cardan Polyédrique de Pierre Sevin avec un affichage de la même heure sur les 5 cadrans (XVIIe siècle).
- La célèbre pendule « Création du Monde » de 1754, où Terre, planètes et Soleil dansent sous l’œil du spectateur.
Un partenariat scellé par la passion du patrimoine
Vacheron Constantin s’inscrit dans cette lignée en prêtant son œuvre emblématique « La Quête du Temps ». Ce partenariat, initié en 2019, s’appuie sur un précédent marquant : la restauration de la pendule « Création du Monde » en 2015. À travers des échanges de savoir-faire et l’exposition « Homo Faber », la Maison perpétue un dialogue entre traditions anciennes et innovations modernes.
Anatomie d’un chef-d’œuvre : à la découverte de La Quête du Temps
Sept ans de collaboration entre horlogers, astronomes et artistes pour créer La Quête du Temps ! Cette création de Vacheron Constantin, exposée au Louvre jusqu’au 12 novembre 2025 et que l’on verra ensuite dans d’autres lieux, incarne une fusion inédite entre Haute Horlogerie, mécanique céleste et poésie mécanisée. À quoi ressemble cette œuvre qui défie les codes de l’horlogerie classique ? Décryptons ses trois dimensions.
Voici l’ossature de ce chef-d’œuvre :
- Le dôme céleste : Imaginez une bulle de verre de 40 cm de diamètre, peinte à la main avec la carte des constellations visibles à Genève en 1755. Ce ciel étoilé, validé par l’Observatoire de Genève, abrite une lune rétrograde en trois dimensions et un soleil doré. Sa grille en titane incurvé, gravée des heures en chiffres romains et des minutes en chiffres arabes, semble flotter sous la voûte céleste.
- L’horloge astronomique : Son calibre 9270, composé de 2 370 pièces, abrite 23 complications parmi les plus exigeantes. Outre son tourbillon surdimensionné (43,3 mm de barre de fixation) entouré de diamants taille baguette, il intègre un quantième perpétuel et une réserve de marche de 15 jours. Le verso dévoile un ballet cosmique en temps réel, avec des cercles tournants qui reproduisent les mouvements des astres.
- La base symbolique : Son architecture à deux niveaux est une véritable pièce d’orfèvrerie. Le système solaire stylisé, incrusté de lapis-lazuli, de nacre et de 122 diamants taille brillant (symbolisant les étoiles), repose sur une base octogonale en cristal de roche et pierres semi-précieuses. Derrière ses motifs géométriques se cachent les mécanismes de l’automate et l’instrument musical mécanique, un métallophone inventé par François Junod pour une bande-son entièrement mécanique.
Ce n’est pas qu’un chef-d’œuvre horloger : c’est une machine à émouvoir ! L’Astronome, l’automate central, exécute 144 gestes uniques pour pointer l’heure, orchestrés par 158 cames et une mémoire mécanique. Ses mouvements, accompagnés de mélodies composées par Woodkid, s’inspirent des automates de la Renaissance tout en intégrant des brevets modernes. Plus de 3 923 composants se conjuguent pour faire de cette pièce une édition unique, jamais destinée à la vente.
Cette création exceptionnelle incarne l’esprit de l’exposition Mécaniques d’Art au Louvre, réunissant des chefs-d’œuvre horlogers de l’Antiquité au XVIIIe siècle (et même à nous jours avec cette pièce d’exception).
Un projet humain et une déclinaison au poignet
L’union des plus grands artisans
Derrière La Quête du Temps se cache une collaboration hors du commun. Plus de 15 disciplines unissent leurs savoir-faire pour faire naître cette œuvre. Voici quelques-unes des expertises mobilisées :
- La Haute Horlogerie, bien sûr, pour concevoir un mouvement de 2 370 pièces
- La sculpture, avec François Junod, le génie derrière l’automate
- La cartographie céleste, validée par l’Observatoire de Genève
- La composition musicale, grâce à Woodkid
- La peinture miniature sur émail, pour les étoiles
- La gravure, le sertissage et la marqueterie
Des défis fous ont jalonné ce projet. Il a fallu six mois d’essais pour peindre les étoiles à la perfection. Pour la base en cristal de roche, deux ans auront été nécessaires pour trouver la pièce idéale !
La montre Métiers d’Art Tribute to the Quest of Time
Vacheron Constantin offre une déclinaison portée de son chef-d’œuvre avec la Métiers d’Art Tribute to the Quest of Time. Cette montre double face s’inspire directement de l’horloge monumentale.
La pièce arbore un affichage rétrograde des heures et minutes, une première pour la Maison. Le cadran principal représente la voûte céleste de Genève en 1755, date de création de la marque. Le verso dévoile un suivi sidéral des constellations, corrigé d’un jour tous les 122 ans.
Cette création incarne l’ADN de La Quête du Temps tout en proposant une lecture poétique du temps, à porter au poignet.