Cela fait maintenant plus d’une semaine que la sixième édition des Geneva Watch Days est terminée, et après vous avoir fait découvrir plusieurs belles nouveautés dans différents articles sur les GWD 2025, je vais vous parler ici de mon top 10 des plus belles montres de ce salon.
Alors, quelles sont mes plus belles découvertes horlogères ? Au programme, des montres de chez TAG Heuer, Trilobe, Zenith, Urwerk, Czapek et d’autres encore que je vous présente dans l’ordre alphabétique.
Akhor Le Temps en Équilibre
Nous allons commencer par la nouvelle marque genevoise Akhor, qui m’a beaucoup plu (plus d’informations les nouvelles marques à découvrir à GWD), et pour leur première création, ils ont choisi de lancer une montre de Haute Horlogerie avec un cadran qui sort de l’ordinaire. Le résultat est vraiment réussi avec ce boîtier coussin élégant et fin, et donc un cadran qui semble comme en lévitation.
La grande particularité de ce garde-temps Le Temps en Équilibre d’Akhor est donc son cadran à deux niveaux, dont celui du milieu est tenu comme en lévitation par un pilier central au niveau des aiguilles. On découvre donc un design vraiment très réussi, surtout avec ce cadran supérieur qui est proposé en finition nid d’abeille, soleillage ou serti de diamants.
On découvre à l’intérieur un très beau calibre manufacture qui dispose de belles finitions maison.
BA111OD Chapitre 8
On change ici complètement d’univers, en partant chez BA111OD, une marque suisse qui propose des montres suisses au rapport qualité-prix quasi imbattable et qui propose un design vraiment séduisant. Avec sa Chapitre 8, la maison de Neuchâtel propose une montre beaucoup plus élégante dans deux lignes différentes : 3 aiguilles + date ou petite seconde + phase de Lune.
Le style est néo-vintage, classique et élégant, la montre est agréable à porter et surtout très accessible (entre 725 et 1 395 euros environ), le tout avec des mouvements suisses signés Soprod, gage d’une bonne qualité.
Czapek Antarctique Rattrapante R.U.R.
Je vous en ai déjà parlé dans cet article, cette montre propose donc un superbe mouvement de chronographe à rattrapante qui a la particularité d’être très innovant, car il dispose d’un mécanisme isolateur très sophistiqué. Il a aussi la particularité d’avoir un beau cadran squeletté qui permet d’admirer son mouvement et de voir aussi ce qui fait sa particularité : une tête de robot dont les yeux changent de couleur en fonction de l’état de marche du chronographe.
Dennison ALD Dual Time
Comment ne pas parler de cette étrange montre signée Dennison (plus d’infos sur cette nouveauté dans cet article). En effet, lorsqu’on la regarde, on remarque tout de suite qu’il n’y a pas un cadran, mais deux sur la montre (deux affichages de l’heure et des minutes de taille similaire), le tout sur une boîte de forme, et pour finir avec un double cadran (soit deux pierres différentes, soit de l’acier et de la pierre, etc.), et c’est aussi l’utilisation de pierres et matériaux très réussie comme différentes pierres (lapis-lazuli, malachite, marbre noir et œil de tigre), mais aussi du verre de type aventurine.
Le résultat est très réussi et vous permet d’avoir une montre de soirée au design qui sort de l’ordinaire, très confortable car fine (elle dispose pour cela de deux mouvements à quartz Ronda), et le tout pour environ 900 euros.
H. Moser & Cie Pioneer Flying Hours
Retour dans la haute horlogerie avec cette magnifique H. Moser & Cie à heures volantes de la collection Pioneer. On découvre donc un garde-temps élégant et presque classique au niveau de la boîte, mais qui propose un affichage de l’heure très particulier.
L’heure est affichée par trois guichets. Un seul des trois va afficher une heure, et les minutes sont affichées par une roue centrale graduée de 0 à 60 sur seulement un tiers de la roue, et dans le sens antihoraire. On lit donc l’heure grâce au guichet et au positionnement de la roue des minutes face au guichet de l’heure actuelle. Lorsque l’on passe une heure, le guichet qui affiche va donc changer (dans le sens horaire), et la roue des minutes va légèrement se décaler.
MB&F Legacy Machine 101 EVO
Pour les vingt ans de la marque, MB&F a choisi de faire évoluer sa première Legacy Machine, la 101 (sortie il y a 10 ans), avec son premier mouvement maison créé en partenariat avec l’horloger de renom Kari Voutilainen. Pour cette évolution, on découvre une montre assez similaire mais avec de petites touches d’amélioration qui la rendent encore plus désirable, mais aussi plus utilisable dans la vie de tous les jours.
La nouvelle Legacy Machine 101 EVO garde son mouvement tridimensionnel avec un balancier qui flotte en haut et au centre du cadran, mais on va lui rajouter une étanchéité à 80 mètres, une couronne vissée, un bracelet en caoutchouc intégré, un nouveau système antichoc, un mouvement avec une meilleure réserve de marche (45 à 60 heures).
Si on rentre dans les détails du design, on découvre donc un nouveau cadran-platine vert paon ou saumon grâce à un traitement CVD, un boîtier en titane, les deux sous-cadrans noirs (heures/minutes et petite seconde) sont cerclés d’une fine bordure, et les arches soutenant le balancier ont des pieds plus fins.
TAG Heuer Carrera Astronomer
TAG Heuer a présenté pour les Geneva Watch Days une nouvelle ligne de sa célèbre collection Carrera qui est inspirée par l’histoire de la course à l’espace, car en 1962, John Glenn utilise pour la première fois une montre suisse dans l’espace, la Heuer 2915A. C’est donc cela qui permet à TAG Heuer de proposer la Carrera Astronomer, une montre qui permet d’afficher avec précision le cycle lunaire.
On retrouve dans cette nouveauté le Calibre 7 avec une réserve de marche de 50 heures, et donc un affichage du cycle lunaire différent des phases lunaires habituelles. On découvre donc un compteur à 6 heures qui permet de voir les sept phases différentes de la Lune, grâce à une double flèche qui indique donc la phase de la Lune et la position dans le cycle lunaire de 29,5 jours.
Cette montre fait 39 mm de diamètre pour un boîtier en acier poli avec trois cadrans disponibles : argenté brossé soleillé et gris sur bracelet en cuir gris (4 500 euros), argenté brossé soleillé et noir sur bracelet acier 7 rangs (4 700 euros), argenté brossé soleillé et PVD or rose sur bracelets acier et or rose 18 carats 7 rangs (7 150 euros).
Trilobe Trente-Deux
C’est l’une des vraies nouveautés du salon, car il ne s’agit pas d’une nouvelle déclinaison ou d’un nouveau cadran, mais d’une nouvelle collection : la Trilobe Trente-Deux. Cette montre sport-chic à bracelet intégré est vraiment une belle réussite, surtout lorsque l’on sait qu’elle a un mouvement manufacture fabriqué en France avec cet affichage toujours aussi spectaculaire, et que cette montre est Made in France (une grosse partie des composants sont fabriqués en France dans la manufacture proche de Paris, et l’assemblage est fait à Paris).
Il n’y a pas beaucoup de choses à reprocher à ce garde-temps, surtout que son prix est assez raisonnable pour ce niveau de qualité et de gamme : 19 800 euros TTC. La Trilobe Trente-Deux est disponible en cadran bleu nuit ou gris anthracite.
Urwerk UR150 Scorpion
Véritable objet horloger, plus qu’une simple montre, l’UR150 Scorpion est donc un garde-temps qui sort de l’ordinaire grâce à son affichage du temps très particulier. On découvre donc une montre de forme tonneau avec un boîtier et verre bombés qui laissent apercevoir un mécanisme d’affichage avec satellite.
L’heure se lit donc de manière particulière : il faut lire l’heure avec le chiffre indiqué par l’un des trois satellites, et les minutes grâce à la flèche qui indique les minutes sur un tour des minutes. Lorsque les minutes arrivent à 60, elles sont rétrogrades et donc la flèche change de satellite, qui tourne sur lui-même pour afficher la nouvelle heure. Une montre exceptionnelle par son design et sa lecture de l’heure.
Zenith × USM : Zenith Defy USM
La dernière découverte de ce salon est signée Zenith et USM (un célèbre fabricant de meubles de bureau suisse). Il s’agit de la Zenith Defy (plus d’information sur l’article sur les montres de couleurs à GWD) inspirée par les modèles de la fin des années 1960, qui dispose d’un cadran inspiré par les codes d’USM avec des couleurs pop (orange, bleu, vert ou jaune).
D’autres touches rappellent aussi USM comme les index en forme de meubles, la trotteuse, la couleur des compteurs qui rappelle celle des meubles, ou encore la signature sur le rotor. On retrouve aussi le boîtier de la DEFY octogonale avec sa lunette à 14 pans, un bracelet échelle (il manque une maille sur deux au milieu) et, bien sûr, le superbe calibre El Primero et sa haute fréquence !