La marque à la couronne, mondialement connue pour ses montres-bracelets comme la Submariner, l’Oyster Perpetual ou la Daytona, se lance aussi dans l’horlogerie de très haute précision, celle fonctionnant grâce à des horloges atomiques optiques pour des applications industrielles, spatiales et militaires. Pour cela, la marque genevoise vient de créer la société Rolex Quantum SA à Neuchâtel.
Une nouvelle société dédiée à la très haute précision
Installée sur le site de l’Observatoire de Neuchâtel, en Suisse, ce lieu n’est pas dû au hasard car c’est l’un des lieux dédiés à la recherche les plus importants du monde grâce à la présence du CSEM (Centre suisse d’électronique et de microtechnique). Cette situation va donc permettre à la société Rolex Quantum SA (fondée en mai 2025) de développer des horloges atomiques optiques en collaboration avec le CSEM, mais aussi d’en assurer la production et la commercialisation.
Ce partenariat entre les deux entités a déjà permis à Rolex Quantum de développer des horloges basées sur des atomes de rubidium et non plus de césium. Cela permet donc d’améliorer la précision de la mesure du temps universel grâce à des horloges qui sont à la fois plus simples, plus petites et plus précises.
La révolution des horloges atomiques optiques au rubidium ?
Grâce à cette nouvelle génération d’horloges, l’objectif est maintenant de pouvoir subdiviser une seconde en quasiment une femtoseconde, soit un millionième de milliardième de seconde !
Grâce à cette précision extraordinaire, les horloges atomiques optiques seraient bien plus précises que les modèles actuels au césium 133, et ce sont elles qui pourraient servir à calculer le Temps atomique international (TAI) dans les prochaines années.
Grâce à ces nouvelles horloges, on pourrait donc améliorer la précision des systèmes de géolocalisation (Galileo et GPS notamment), ainsi que de nombreuses applications spatiales et militaires.
Rolex sort donc du monde de l’horlogerie traditionnelle et entre en concurrence avec des acteurs de l’électronique.
