Nomos Glashütte

NOMOS Glashuette logo

Moins connue que ses grandes sœurs A. Lange & Söhne et Glashütte Original, Nomos est pourtant le plus grand horloger de Glashütte et l’un des plus grands d’Allemagne. Depuis maintenant presque 30 ans, cette manufacture propose des produits d’une grande qualité, mais avec la particularité d’avoir un design beaucoup plus moderne et innovant.

Partons découvrir sur cette page tout ce qu’il faut savoir sur Nomos Glashuette, de son histoire à ses produits, en passant par son actualité ou bien le test de montres.

Les montres de chez Nomos

Les principales collections de Nomos

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Nomos Ahoi

Cette collection de montres colorées, élégantes, mais décontractées, offre un ensemble de modèles polyvalents et multi-facettes.

Les actualités sur Nomos

L’histoire de Nomos : entre tradition et design

En 1845 Frederik Adolf Lange fonde l’horlogerie dans ce petit village de Saxe, Glashütte, alors en plein Royaume de Saxe et ancienne terre de mines d’argent. Très vite, ses productions vont être reconnues dans le monde germanique, puis dans l’Europe entière et elles vont faire rayonner le nom de Glashütte dans le monde de l’horlogerie, en devenant l’équivalent allemand de Besançon, Le Locle, La Chaux de Fond ou Genève.

Après s’être bien développé pendant presque cent ans, l’industrie horlogère va subir les contrecoups de la guerre, puis de l’époque soviétique de la RDA. Pendant la période communiste, le village produit toujours des montres, mais la qualité baisse et on cherche surtout à industrialiser au maximum la production pour fournir des montres bas de gamme au régime.

L’histoire de Nomos commence tout simplement avec la chute du mur de Berlin, quand l’industrie horlogère de Glashütte renaît de ses cendres. Effectivement, dès 1990, Roland Schwertner crée la jeune marque avec pour but de produire des montres allemandes. Ce dernier n’est pourtant qu’un photographe et informaticien de formation, mais il réussit en seulement 2 ans à proposer quatre modèles au design très réussi : Tangente, Ludwig, Tetra et Orion.

Quant au nom, il provient du grec ancien et signifie tout d’abord « loi », puis ensuite « régularité ».

En 2001, la marque cherche à s’agrandir et elle veut surtout s’axer sur le design. Le village de Glashütte étant tout petit et très traditionnaliste, elle va alors choisir d’ouvrir un bureau à Berlin. Pourquoi cette ville ? Tout simplement parce que la ville est en plein renouveau et devient l’une des têtes de pont de l’art et de la culture en Europe. Le multiculturalisme, les nouveaux mouvements d’art et la jeunesse de la population vont alors être un atout essentiel pour Nomos Glashütte.

La marque va alors doucement commencer à croître et à se faire connaître, d’abord en Allemagne, puis sur le marché autrichien ou suisse. En 2002, elle va d’ailleurs avoir de nouveaux actionnaires en les personnes de Uwe Ahrendt (actuel PDG de la marque) et Judith Borowski (co-présidente, chargée du développement de la marque et du design).

Dès 2005, la marque souhaite devenir plus indépendante et surtout devenir petit à petit une véritable manufacture et plus seulement un emboîteur de mouvements ETA. Elle va alors développer, grâce à une équipe de R&D, son savoir-faire pour pouvoir fabriquer quasiment l’ensemble des composants pour un mouvement horloger.

Aujourd’hui, la marque est l’une des plus importantes d’Allemagne et elle propose des montres à 95% originaires de Glashütte ! Seuls le spiral, les bracelets, les verres saphirs et les rubis sont sous-traités par la maison horlogère.

Présentation de la gamme

Conçu dans l’esprit du Bauhaus, c’est-à-dire que la fonction dicte le design et donc que les montres doivent être fonctionnelles grâce au design, Nomos Glashütte propose des produits au très bon rapport qualité-prix, au design moderne mais sombre et avec des mouvements entièrement manufacturés (dont le très beau Neomatik). Au total, la manufacture a produit 6 mouvements manuels et 7 mouvements automatiques.

D’ailleurs, le design est l’un des chevaux de bataille qu’utilise Nomos pour se différencier, comme on peut le voir avec les multiples titres que la marque a réussi à gagner à travers les années, dont le Red dot Design Award, ou encore une prestigieuse récompense au Grand Prix d’Horlogerie de Genève.

Nomos dispose d’une belle gamme de montres pour homme et pour femme. On trouve donc les modèles suivants :

  • Tangente (1992) : montre classique, mais avec un petit côté contemporain, elle est disponible en plusieurs diamètres avec la fonctionnalité petite seconde.
  • Ludwig (1992) : le modèle le plus classique de la gamme avec ses chiffres romains et sa petite seconde.
  • Tetra (1992) : avec son boîtier carré plat, cette montre propose quelque chose de différent chez Nomos.
  • Orion (1992) : chic et élégante, son design va à l’essentiel.
  • Tangomat (2005) : premier modèle automatique de la marque, la Tangomat ressemble à la Tangente en un peu plus moderne. Elle est disponible en modèle GMT.
  • Club (2007) : ce garde-temps a un design beaucoup plus sportif, il est proposé avec petite seconde ou date.
  • Zürich (2009) : cette superbe montre propose l’heure universelle et elle est une vraie réussite esthétique et technique.
  • Ahoi (2013) : voici une plongeuse qui ne ressemble pas à une montre de plongée et dont le design est vraiment très réussi.
  • Lambda et Lux (2013) : modèles en or, la Lux a un boitier tambour et la Lambda un boitier rond plus classique. On trouve la réserve de marche et la petite seconde.
  • Metro (2014) : montre d’une grande finesse avec un cadran moderne.
  • Minimatik (2015) : version assez sportive et contemporaine de Nomos.
  • Autobahn (2018) : dessinée par Werner Aissminger, cette montre est une vraie réussite au niveau design avec sa petite seconde et date.