
Pas le temps de tout lire ?
- L’Urwerk UR-10 Spacemeter marie cadran classique et compteurs astronomiques affichant la rotation et l’orbite terrestre en temps réel.
- Limitée à 50 exemplaires, cette pièce incarne une vision poétique du temps.
- Son design hérité de l’horlogerie et son mouvement breveté en font une œuvre mécanique exclusivement réservée aux collectionneurs.
- À 70 000 CHF, elle défie l’imaginaire et les chiffres.
Connue pour ses créations spectaculaires, Urwerk propose pour cette automne 2025 une montre peut-être plus classique par son design, mais toujours aussi impressionnante d’un point de vue technique ! L’Urwerk UR-10 Spacemeter, dernière pépite de la marque suisse, bouscule les codes de l’haute horlogerie avec un concept inédit : mesurer en temps réel le voyage de la Terre dans l’espace.
Derrière son cadran rond et ses aiguilles classiques se cachent trois compteurs astronomiques fascinants, un hommage audacieux à une horloge du XIXe siècle transformée en chef-d’œuvre moderne. Prêt à embarquer pour un voyage sidéral ?
Urwerk UR-10 Spacemeter : quand l’horlogerie se met à l’heure de l’univers
Jamais Urwerk n’avait osé une telle audace horlogère ! Contrairement à ses montres futuristes (heures satellites, affichages vagabonds), l’Urwerk UR-10 Spacemeter adopte un cadran rond plus classique, des aiguilles centrales et des compteurs concentriques, le tout dans une montre octogonale à bracelet intégré. Une rupture radicale !
Derrière cette simplicité apparente, un récit cosmique s’inscrit dans le métal. Trois sous-cadrans dévoilent notre course terrestre :
- Compteur à 2h : Mesure la rotation terrestre par bonds de 500 mètres. En 22 secondes, vous parcourez 1 500 km ! Un clin d’œil à la vitesse à l’équateur, là où notre planète file à 1 674 km/h.
- Compteur à 4h : Calcule l’orbite autour du Soleil par sauts de 1 000 km. En un jour, la Terre voyage de 2,58 millions de km… et vous le suivez, pas à pas.
- Compteur à 9h : Allie rotation (1 000 km) et révolution (64 000 km) sur deux échelles synchronisées. Un hommage mécanique à l’horloge de Gustave Sandoz, où chaque tour de cadran raconte l’histoire du cosmos.
Inspirée par l’horloge de Gustave Sandoz (XIXe siècle), cette pièce unique célèbre le mouvement éternel de la Terre. Seulement 50 exemplaires vont être produits : 25 en titane noir PVD, 25 en titane gris naturel.
L’UR-10 Spacemeter, première de la collection Special Projects, incarne la haute horlogerie moderne : technique, poétique, et cosmique. À 90 300 euros (disponible chez Chronopassion par exemple), elle redéfinit le temps comme une danse céleste. Prêt à réviser vos certitudes ?

Une inspiration venue du XIXe siècle : l’histoire derrière le Spacemeter
La pendule de Gustave Sandoz, un trésor de famille
Le père de Felix Baumgartner, Gérard Baumgartner, a restauré une horloge pendulaire signée Gustave Sandoz, horloger parisien du XIXe siècle. Cette pièce, découverte dans un état délabré, défiait la logique horlogère traditionnelle : au lieu d’afficher les heures, elle mesurait la rotation terrestre en kilomètres. Baptisée « space meter » par Urwerk, cette horloge captivante visait à émerveiller, non à calculer.
Ce legs atypique a inspiré l’UR-10 Spacemeter, transposant l’émerveillement du XIXe siècle sur un poignet moderne. Felix Baumgartner y voit même un pont entre trois générations d’horlogers : du grand-père artisan aux créations contemporaines d’Urwerk.
Du planétarium à la montre-bracelet
L’héritage des planétariums du XVIIe siècle se marie ici à l’innovation. L’UR-10 Spacemeter incarne l’art mécanique et l’astronomie en miniaturisant les mouvements célestes. Contrairement aux modèles habituels d’Urwerk, ce cadran rond avec aiguilles centrales est une rupture audacieuse. Ce choix rend hommage aux planétariums anciens, où l’émerveillement visuel primait sur la précision scientifique.
Limitée à 25 exemplaires, cette montre célèbre un dialogue entre passé et futur, avec un boîtier en titane ou acier soulignant son exclusivité. Chaque détail, du design collaboratif avec Sacha Leong au cadran bombé, raconte l’histoire d’une Terre en mouvement perpétuel.

Un design sculptural, entre hommage et futurisme
Un boîtier fin et racé
La UR-10 Spacemeter arbore un boîtier octogonal, une signature de la collection UR-100, mais revisité avec une épaisseur record de 7,13 mm (hors verres saphir). Ses dimensions généreuses (45,4 mm x 44 mm) ne nuisent pas au confort au poignet, grâce à son profil aminci. En titane sablé ou en acier inoxydable, ce boîtier mêle légèreté et robustesse. La couronne à 12 heures, un détail emblématique, renforce son identité visuelle.
Pourquoi cette finesse compte ? Elle prouve qu’une montre futuriste peut être aussi portée au quotidien.
Des détails qui font la différence
Les flancs du boîtier rendent hommage à Gérald Genta, architecte des icônes horlogères comme la Nautilus. Ici, les visseries et la structure en deux parties sans carrure évoquent un héritage mythique. Le design collaboratif avec Sacha Leong, bien que discret, se révèle dans l’équilibre entre brutalité technique et élégance intemporelle.
Le bracelet en titane sablé, intégré au boîtier, offre un confort immédiat, malgré son look industriel. Pourquoi s’en soucier ? Ce mélange d’art et de précision rappelle les montres d’exception, celles qu’on admire autant qu’on les porte. Un design spectaculaire digne des plus belles montres des Geneva Watch Days.

Au cœur de la machine : le calibre UR-10.1
Voici une montre fusionnant horlogerie d’exception et inspiration astronomique. Derrière son cadran rond classique, l’UR-10 Spacemeter abrite un mouvement conçu en collaboration avec Vaucher Manufacture. Découvrez cette alliance mécanique !
Un moteur développé sur-mesure
Le calibre UR-10.1 incarne une synergie entre la base Vaucher Manufacture (doubles barillets) et l’innovation interne d’Urwerk. Un squelette fiable enrichi d’un module exclusif, alliant précision suisse et design audacieux. Pour la première fois chez Urwerk, l’affichage reste traditionnel.
Battant à 4 Hz (28 800 A/h), il offre 43 heures de réserve de marche. Mais son système de remontage marque une rupture…
L’innovation signée Urwerk : les turbines « Dual Flow »
Le fond transparent révèle le spectacle des « Dual Flow Turbines » : deux turbines superposées tournant en sens opposé. Leur flux d’air ralentit le rotor, protégeant contre les chocs tout en captivant le regard.
- Mouvement : Calibre UR-10.1 automatique
- Réserve de marche : 43 heures
- Fréquence : 4 Hz (28 800 A/h)
- Système de remontage : « Dual Flow Turbines » breveté
L’arrière dévoile aussi une aiguille sur 24 heures, clin d’œil à la rotation terrestre. Entre technologie et poésie, l’UR-10 Spacemeter incarne une montre de collection, unique et fascinante.

Mon avis : l’UR-10 Spacemeter, un coup de génie poétique ?
Pour moi, le pari d’Urwerk avec cette UR-10 Spacemeter est une vraie réussite. Elle marie avec brio un affichage horaire classique et des complications astronomiques qui racontent une histoire captivante. Son design, inspiré d’un planétarium du XIXᵉ siècle, allie élégance et singularité, sans jamais tomber dans la complexité inutile.
Contrairement aux modèles habituels de la marque, cette montre adopte des aiguilles centrales et un boîtier et cadran plus classique et sport-chic. Un choix audacieux qui la rend plus accessible pour les nouveaux amateurs d’Urwerk. Les sous-cadrans, qui mesurent la rotation de la Terre et sa trajectoire autour du Soleil, ajoutent une dimension poétique. Ces chiffres, bien sûr inutiles au quotidien, éveillent une connexion viscérale avec l’univers. On ne lit plus l’heure, on contemple notre place dans le cosmos.
Pour moi, l’Urwerk UR-10 Spacemeter n’est pas qu’une montre : c’est une œuvre d’art mécanique. Et vous, seriez-vous prêt à porter une telle philosophie sur votre poignet ?

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